En Baie de Somme, à Vaudricourt,
a eu lieu
le vendredi 17 février 2012
une soirée-lecture
organisée par Céline Brunelle,
directrice de la Compagnie "Le Passe-Muraille".
Elle a aussi créé un atelier-théâtre à Cayeux.
(Extrait du Bulletin d'information de la Communauté de Communes de la Baie de Somme Sud)
Sur la photo en bas à gauche,
"les artistes" autour de Céline Brunelle,
de gauche à droite :
les garçons avec une serviette de table autour du cou,
Nicolas Van Brabant, Laurent Pisios, Patrice Debeurme
et les filles avec un torchon sur la tête,
Véronique Achard (cachée !)
et Eulalie Steens (à l'extrême-droite)
Le Courrier Picard, février 2012
Les mêmes, sauf que Véronique Achard n'est pas cachée !
Halloween est une fête considérée en Europe comme américaine et moderne.
La mode et le marketing l'ont fait revenir en France, notamment. Les Chrétiens estiment aujourd'hui qu'elle fait une très mauvaise concurrence à leur fête de la Toussaint.
Rappelons toutefois, que la Toussaint chrétienne n'est pas seulement la "fête des morts". En effet, le 1er Novembre on doit fêter tous les saints, tandis que le 2 novembre, on se recueille afin d'honorer l'âme des morts.
Or, il faut rappeler que Halloween n'est pas du tout américain mais bien européen.
Au temps des Celtes, la Fête de Samain se déroulait durant le Mois du Roseau (28 octobre - 24 novembre), et plus précisément le 5ème jour du mois, soit le 1er Novembre.
Elle marquait le début de l'année celtique.
Les Chrétiens reprirent le calendrier à leur compte et nommèrent cette fête All Hallows Eve : "La Fête de Tous les Saints" (d'où Halloween).
Eulalie Steens
(Bibliographie : Jean-Louis Fetjane Le Pas de Merlin, Belfond 2002)
Depuis quelques temps, la presse, le web, les réseaux sociaux, etc. transmettent cette information : le 21 décembre 2012, ce sera la fin du monde !
Dixit le calendrier maya.
Pourquoi pas ? Mais comment calcule-t-on le calendrier Maya par rapport au calendrier occidental ? Là est toute la question....
L'Occident connut différents calendriers, avec leur date de départ personnelle, qu'ils soient juif, musulman, grec, romain ou encore julien, ce dernier se voulant par la volonté de Jules César réduire au maximum les imperfections du calendrier romain.
Le calendrier julien sera valable jusqu'en 1582, date à laquelle le Pape Grégoire XIII remédia à l'un de ses inconvénients majeurs : il dépasse d'environ onze minutes par an l'année solaire effective (soit 1 jour, environ, toutes les 130 années). Le calendrier grégorien naquit et se répandit petit à petit en Europe. Les Anglais furent les derniers à l'adopter et les Chrétiens Orthodoxes ne le reconnaissent toujours pas.
Si l'on ajoute les changements de début de l'année (d'où la tradition du 1er avril, ancien jour de l'an), selon les époques et les pays, on voit que le calcul du temps en Occident reste bien difficile....
Mais la question se corse, puisque ces derniers calculs reposent sur la date supposée de la naissance du Christ.
En premier lieu, le jour de naissance de Jésus est inconnu : en fait, les Chrétiens ont réutilisé la date de naissance du Dieu Mithra, soit le 25 décembre.
C'est au moine Dionysius Exiguus (496 - 540 environ) que l'on doit le principe de l'ère chrétienne qu'il fit démarrer en 754 de la fondation de Rome. Or, il est établi que la naissance de Jésus se produisit avant la mort d'Hérode, impliquant par là même la date de 750 au plus tard.
Cette erreur conduit donc vers l'idée que l'ère chrétienne débuta en réalité en 4.... avant J.-C.
Conclusion :
En sachant que la date de notre Apocalypse Maya est donc largement dépassée.....
... Que, de surcroît, les Mayas ne parlaient pas de la fin du monde, mais de la fin d'un monde.....
.... Et que le terme "Apocalypse" signifie "Révélation"..............
Il reste encore de l'avenir à la Terre,
au Règne Animal et à l'Humanité.
Eulalie Steens
Les Chinois apprécient les symboles,
les fleurs en sont un élément majeur.
Les fleurs symbolisent avant tout la féminité.
Les "Quatre Fleurs des Quatre Saisons" sont :
la pivoine (printemps),
le lotus (été),
le chrysanthème (automne),
le prunier (hiver).
Voici la symbolique des fleurs les plus connues :
Azalée :
Symbole des jolies femmes.
Chrysanthème :
Le mois du chrysantème correspond au neuvième mois du calendrier et symbolise l'automne. Accompagné d'un pin et d'un bambou, il évoque l'idée de longévité.
Lotus :
Ayant la faculté de se développer dans des eaux souillées sans jamais se salir, elle incarne la pureté. Elle fait partie des "Huit Symboles du Bouddhisme". Le Taoïsme en fit l'emblème de la pureté de l'esprit.
Magnolia:
Symbolise la beauté féminine.
Narcisse :
Comme elle fleurit au Nouvel An Chinois, elle symbolise l'Immortalité.
Orchidée :
Très parfumée, elle symbolise la beauté et l'amour
Pivoine :
Symbolise la féminité (beauté et intelligence), l'amour, le bonheur, la richesse.
Pommier :
Les fleurs du pommier sont assimilées à la beauté féminine. Les fleurs de pommier suybolisent la paix (par l'homophonie du mot ping "pomme" avec ping "paix").
Prunier :
Symbole du renouveau, de la pureté et de la virginité.
Eulalie Steens
Traductions de l'anglais et de l'américain
de Eulalie Steens :
Guy Trédaniel Editeur, 17 mai 2005
Guy Trédaniel Editeur, 14 août 2008
Le Courrier du Livre
Guy Trédaniel Editeur, 1 février 2007
Editions Phu Xuan, 8 septembre 2008
Editions Phu Xuan, 2008
Le Courrier du Livre, 6 octobre 2008
Le Courrier du Livre, 12 janvier2009
Editions Contre-Dires, 12 janvier 2009
Le Courrier du Livre, 11 janvier 2010
Le Courrier du Livre, 3 mai 2010
Editions Hurtubise Inc, 21 juin 2012
1984, Editions du Rocher
Traduction de l'Astrologie Chinoise en roumain
Presses de la Cité, roman, 1984
1989, Editions du Rocher
1996, Editions du Rocher
1995, Editions du Rocher
1996, Editions du Rocher
2002, Editions du Rocher
Le Chan est l'Ecole de la Contemplation Méditative.
Il s'agit d'une abréviation du mot chinois chan na, lequel traduit le terme sanskrit dhyana. Il est plus connu en Occident sous sa terminologie japonaise : Zen.
Ce courant du Bouddhisme, insiste sur l'état de méditation obtenu par la concentration de l'esprit et destiné à atteindre l'Illumintaion, l'Eveil.
Le mouvement Chan remonte au Bouddha Shakyamuni lui-même. Un jour qu'il discourait devant ses disciples sur le dharma (la loi cosmique, son enseignement), quelqu'un l'interrogea sur ce sujet. En guise de réponse, le Bouddha sourit. Il se contenta de lever la fleur qu'il tenait à la main et la fit tourner entre ses doigts. Personne ne comprit, sauf Kashyapa qui, dès cet instant, ayant reçu l'Eveil, devint le premier Patriarche du Chan. Il prit le nom de Mahakashyapa, "le Grand Kashyapa". Il présida le premier concile bouddhique après la mort du Bouddha.
Puis, les Patriarches se succédèrent, se transmettant l'Illumination grâce à un enseignement sans parole.
Bodhidharma fut le 28ème Patriarche de cette lignée. Lorsqu'il se rendit en Chine en 520, il apporta le Chan et fut dès lors, considéré comme le premier Patriarche de la lignée chinoise. Il resta neuf ans en méditation face à un mur, dans le temple Shaolin. C'est ce qu'on appelle zuochan (zazen en japonais).
Toutefois, il faut préciser que certaines sources historiques estiment que le moine Dao'an (312 - 385), passe pour être le véritable fondateur du Chan en Chine. Il entra au couvent à l'âge de 12 ans et fut le disciple du Maître Fo Tudeng. C'est lui qui suggéra d'inviter Kumarajiva (moine et traducteur) en Chine.
Au 7ème siècle, se produisit la rupture avec l'Ecole du Sud, créée par Huineng (Illumination subite et immédiate : Subitisme) et l'Ecole du Nord de Shenxiu (Obtention de l'Illumination par l'étude intellectuelle des textes sacrés, permettant la méditation progressive : Gradualisme). Cette Ecole déclina rapidement.
Puis l'Ecole du Sud se divisa elle-même en plusieurs sections, donnant naissance aux "Cinq Ecoles du Chan".
Sous les Song (960 - 1279), le Chan déclina pour finalement se mêler sous les Ming (1368 - 1644) à "l'Ecole de la Terre Pure".
Grâce aux Japonais, le Chan connut l'épanouissement international qu'on lui connaît aujourd'hui.
Le Chan fait notamment usage du gong'an (koan, en japonais), sorte de paradoxe, posé par le Maître, que le disciple doit résoudre.
Eulalie Steens
Le Bouddhisme fait allusion à bodhi "éveil". Il fut systématisé par Shakyamuni (au tournant du 6ème et du 5ème siècle avant JC).
Rappelons que Shakyamuni, constatant la souffrance de la vie, chercha un moyen d'obtenir le salut. Il s'agissait d'échapper au cycle des renaissances successives (samsara) en supprimant désir et ignorance par la tenue morale, la méditation, la sagesse. On peut ainsi atteindre le nirvana.
Avec la propagation du Bouddhisme à travers l'Asie, les divergences apparurent et diverses Ecoles virent le jour.
Le Bouddhisme parvint en Chine au 1er siècle (dynastie des Han Postérieurs) avec la création du Monastère du Cheval Blanc (Baima si). Ce monastère, situé à 13 km à l'est de la ville de Luoyang, remonte au règne de l'Empereur Ming (57 - 75). Ayant rêvé d'une sorte de divinité recouverte d'or planant planant au-dessus des palais impériaux, Ming s'en ouvrit à ses conseillers. Selon eux, il ne pouvait s'agir que de ce Bouddha dont on parlait beaucoup. Très frappé par cet événement, Ming s'intéressa à la religion nouvelle. Il fit mandater une ambassade vers l'ouest destinée à recueillir la parole bouddhique. Les deux envoyés revinrent à Luoyang sur un cheval blanc, en compagnie de deux moines indiens : Kashyapa Matanga (en chinois : Jiashi Moteng) et Zhufalan. Ils rapportèrent entre autres le Sishier chang jing "Le Sutra en quarante-deux chapitres". Cette histoire émaillée de légende explique le nom du monastère qui fut érigé pour la conservation des manuscrits. La construction actuelle se compose d'une enfilade de bâtiments dont l’édification remonte au temps de la dynastie Ming (1368 - 1644). A l'est, hors des murs, se dresse une superbe pagode de treize étages. Le Baima si abrite les tombes des deux moins indiens.
Dès le 3ème siècle, Chinois et Indiens entreprirent de traduire de nombreux manuscrits aptes à éclairer les principes de la pensée du Bouddha. Vers cette époque, les Écoles prirent forment, se divisant en branches et ramifications.
Aux 5ème et 6ème siècles (Période des Dynasties du Nord et du Sud), devant l'invasion de la religion étrangère, certains souverains décidèrent d'en limiter l'expansion par diverses interdictions. Pourtant, sous la dynastie Sui (581 - 618) puis celle des Tang (618 - 907), l'engouement décupla. Le Bouddhisme chinois atteignit son âge d'or.
La répercussion économique du Bouddhisme au détriment du pouvoir royal fut énorme : les couvents ne payaient pas d'impôts. Elle fut aussi sociale : ces communautés accueillaient de nombreuses personnes qui désiraient se retirer de la vie quotidienne. Les femmes, en particulier, bénéficièrent de ce refuge : celles qui n'avaient pas trouvé d'époux ou refusaient de se marier; d'autres, répudiées, contraintes de retourner dans leur famille d'origine qui refusait une bouche de plus à nourrir; les veuves sans fils. Ces délaissées pour lesquelles la société ne prévoyait aucun statut, coururent rejoindre les havres de paix bouddhiques.
En 845, durant le règne de Wuzong, le conflit éclata au grand jour. La grande proscription entraîna la fermeture des monastères et l'obligation pour les bonzes et les nonnes d'intégrer la vie laïque.
Le Bouddhisme, sérieusement mis au pas, se releva lentement de cet ostracisme et ne retrouva jamais sa splendeur des Tang.
EULALIE STEENS
Il est des endroits où le temps s'arrête, où on peut prendre son souffle, où tout appelle à la méditation.....
L'Herbarium de Saint-Valery-sur-Somme, créé bénévolement par Nicole Quillot, est de ceux-là....
Venez pousser la porte, peut-être y rencontrerez-vous le fantôme de Jean-Jacques Rousseau en train d'herboriser et qui, dans sa Cinquième Promenade, affirmait : " On se suffit à soi-même, comme Dieu...".
Photos : Eulalie Steens
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